En avril 2018, la Société d'oncologie clinique d'Australie (COSA) est devenue la première organisation nationale agissant contre le cancer à publier des lignes directrices officielles (lien en anglais) recommandant l'exercice dans le cadre du traitement du cancer :
Il existe des centaines d'études scientifiques montrant les bienfaits de l'exercice physique pour les patients atteints de différents cancers à différents stades de développement.
Dans une analyse de 61 essais cliniques (lien en anglais) sur des femmes à tous les stades du cancer du sein, l'exercice pendant le traitement a amélioré de façon significative la qualité de vie, la condition physique, l'énergie et la force. Les patients ont connu beaucoup moins d'anxiété et de dépression. Ils avaient également un indice de masse corporelle et un tour de taille plus bas par rapport aux groupes de soins réguliers.
Dans une analyse de 28 essais cliniques (lien en anglais) impliquant plus de 1 000 participants atteints de cancers avancés (leucémie, lymphome, myélome multiple, poumon, sein, gastro-intestinales et prostate), l'exercice pendant le traitement a été associé à une amélioration significative de la fonction physique, des niveaux d'énergie, du poids, de la fonction psychosociale, de la qualité du sommeil et de la qualité de vie en général.
Faire de l'exercice lorsque vous êtes malade peut être intimidant, mais il est important de personnaliser votre programme d'exercice avec vos professionnels de la santé.
Les professionnels de la santé devraient adapter les recommandations d'exercice en fonction des capacités de la personne, de la trajectoire prévue de la maladie et de son état de santé.
L'idée est que les patients peuvent faire n'importe quelle activité physique qu'ils peuvent gérer. Même quelques minutes d'activité physique par jour sont bénéfiques.