L'activité physique peut prévenir ou retarder l'apparition de différents troubles mentaux et avoir des avantages thérapeutiques lorsqu'elle est utilisée comme traitement unique ou complémentaire :
Les patients atteints de troubles mentaux présentent une comorbidité élevée d'affections physiques telles que les affections respiratoires, métaboliques, cardio-vasculaires et neurologiques. L'augmentation de l'activité physique est une approche prometteuse pour réduire ces affections supplémentaires (lien en anglais). Les patients psychiatriques physiquement actifs rapportent une meilleure qualité de vie (lien en anglais).
Dans une analyse de 39 essais cliniques (lien en anglais), impliquant plus de 2 236 participants, l'exercice a amélioré les symptômes de la dépression. L'activité physique s'est avérée être aussi efficace que les antidépresseurs ou les thérapies psychologiques (il est important de noter que, au contraire des antidépresseurs, l'exercice ne provoque pas les effets secondaires).
Dans une analyse de 29 essais cliniques (lien en anglais) l'exercice a amélioré des fonctions mentales. Des niveaux d'activité physique plus élevés sont associés à un risque réduit de la maladie d'Alzheimer. L'exercice comme traitement montre une amélioration de la fonction cognitive (lien en anglais) et un déclin plus lent des activités de la vie quotidienne
L'exercice est utile dans la gestion ou traitement (lien en anglais) des troubles anxieux, du trouble panique, du trouble de stress post-traumatique, du trouble anxieux généralisé, de la phobie sociale, du trouble obsessionnel compulsif, de la dépression majeure, du trouble bipolaire, des troubles de l'alimentation, des troubles liés à la consommation de substances et de la schizophrénie/psychose.